-
-
- Appareils Photo, Caméras & Drones
- Appareils photo
-
-
- Appareils Photo, Caméras & Drones
- Caméras
- Drones & Accessoires
- Appareils photo & Vidéo
-
-
- L'univers LEICA
-
-
-
-
- Observation
- Jumelles
- Longue vue
-
-
- Observation
-
-
- Observation
-
-
- Observation
-
-
-
- titre
- Accessoires
- App photos
- Objectifs
- argentique
-
-
- Panajou reprend votre matériel, le reconditionne et le remet en vente...
- Bouton matériel à vendre
- Text Bloc
-
-
-
-
- Marques
- Marques
- Marques
- Marques
- Voir toutes les marques
-
-
- Leica
-
-
Bases de la photographie : il était une fois le triangle d’exposition...
Le triangle d’exposition est une notion indispensable à comprendre afin de maîtriser les bases de la photographie.
Et pour y parvenir, vous devez appréhender ce que l’on nomme l’ouverture (f/), la vitesse d’obturation (s et ms) et la sensibilité (ISO). Toute photo réussie ou maîtrisée débute avec la bonne compréhension du concept de triangle d’exposition.
Incluant trois paramètres essentiels, à savoir l’ouverture, la sensibilité ISO et la vitesse d’obturation, le triangle d’exposition se résume à un juste équilibre entre contraste et luminosité.
Si vous maîtrisez l’exposition, à savoir la quantité de lumière (on parle d’indice de lumination (IL) circulant à travers l’objectif de votre appareil, vous parviendrez à sortir de jolis clichés.
L’ouverture (f/), clé de la profondeur de champ
Paramètre essentiel, l’ouverture (que l’on exprime avec la lettre « f » suivie de chiffres) détermine la quantité de lumière qui entre dans l’objectif de l’appareil photo par le biais du diaphragme.
Situé dans l’objectif, ce dispositif mécanique est constitué de fines lamelles rotatives en métal qui s’ouvrent au moment où vous appuyez sur l’obturateur pour prendre une photo.
L’ouverture du diaphragme se matérialise par un orifice au diamètre variable qui va ainsi laisser passer plus ou moins de lumière depuis l’objectif jusqu’au capteur ou jusqu'à la pellicule.
Les valeurs les plus courantes sont f/1, f/1.4, f/2, f/2.8, f/4, f/5.6, f/8, f/11, f/16, f/22 et f/32. Mais il y a d’autres valeurs intermédiaires possibles selon votre modèle d’objectif.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, f/1.4 est une valeur plus importante que f/16 : la première signifie que l’ouverture du diaphragme laisse entrer une très grande quantité de lumière alors que la deuxième indique qu’une faible quantité de lumière passe.
Et l’ouverture est étroitement liée à la notion de profondeur de champ dans une photo.
Pour cause, si vous choisissez d’ouvrir à f/1.4 (petit chiffre = grande ouverture donc grande quantité de lumière), vous aurez une petite profondeur de champ : une grande netteté du sujet et un flou d’arrière-plan prononcé que l’on nomme le « bokeh ».
Mais si vous ouvrez à f/11, f/16 ou f/22 (grand chiffre = petite ouverture donc petite quantité de lumière), vous aurez une grande profondeur de champ avec une netteté globale, depuis le premier plan jusqu’au dernier plan.
Le conseil de Panajou
Retenez en tout cas que plus le nombre sera petit, plus l’ouverture « f/ » sera grande (grande quantité de lumière) ; plus il sera élevé, plus l’ouverture sera réduite (peu de lumière).
Pour illustrer ce propos, nous avons réalisé une série de photos de l'Opéra National de Bordeaux et les premiers clichés présentent différentes ouvertures, ce qui illustre l’importance de la profondeur de champ sur une photo :
La vitesse d’obturation (s, ms) ou temps de pose : et la lumière fut
Exprimée en seconde ou en fractions de seconde, la vitesse d’obturation représente le temps durant lequel la lumière atteint le capteur (ou la pellicule en argentique) de votre appareil photo. Et cette action est rendue possible grâce à l’obturateur, une pièce mécanique composée de lamelles et logée entre le capteur ou la pellicule et l’objectif, qui s’ouvrent et se ferment.
Si vous possédez un appareil photo numérique, il il peut être doté aussi d’un obturateur électronique et dans ce cas, c’est un signal électrique qui est envoyé au capteur.
Deuxième paramètre clé du triangle d’exposition, le temps de pose qui influe sur le mouvement de la photo : plus la vitesse d’obturation sera courte, plus la quantité de lumière passante sera faible.
Une vitesse rapide, c’est par exemple 1/1000 s (un millième de seconde), ce qui permet de prendre des photos dans le feu de l’action ; 1 seconde (1 s) est une vitesse lente (et pourtant, ce n’est qu’une seconde mais en photo, c’est long:)) qui permet de créer des mouvements de flou et des effets esthétiques de type traînées ou tracés.
Les clichés suivants, réalisés par nos équipes face au bel Opéra, montrent concrètement ce que nous venons d’expliquer :
La sensiblité ISO : pilier du triangle d'exposition
Troisième pilier essentiel du triangle d’exposition, la sensibilité ISO joue un rôle déterminant dans la réussite technique de vos photos. Elle permet de contrôler la luminosité de l’image, pour éviter qu’elle ne soit trop sombre ou surexposée.
Mais concrètement, qu’est-ce que la sensibilité ISO ? Il s’agit de la capacité de votre capteur à réagir à la lumière. Plus l’ISO est élevé, plus votre appareil devient sensible à la lumière, ce qui vous permet de photographier dans des conditions de faible luminosité.
L’ISO est exprimée par une valeur chiffrée : ISO 100, 400, 1600, etc. Plus ce chiffre augmente, plus la sensibilité est forte.
Comment régler l’ISO ? La plupart des appareils photo numériques proposent une large plage de sensibilités, allant généralement de 50 à plus de 25 000 ISO, selon les modèles.
Voici quelques repères :
- ISO 100 ou 200 : idéal en plein jour ou en studio bien éclairé.
- ISO 800 à 1600 : utile en intérieur, en début ou fin de journée.
- ISO 3200 et au-delà : réservé aux situations de très faible lumière, ou lorsqu’on souhaite éviter de baisser la vitesse ou d’ouvrir davantage le diaphragme.
Le conseil de Panajou
Si vous êtes débutant ou si les conditions changent rapidement (en reportage, par exemple), vous pouvez activer le mode ISO Auto. Votre appareil ajustera alors la sensibilité en temps réel selon la lumière ambiante, tout en respectant des limites que vous pouvez définir (ex : ne pas dépasser ISO 3200 pour éviter trop de bruit).
Le revers de la médaille : le bruit numérique
- Augmenter l’ISO permet de gagner en luminosité mais cela dégrade la qualité d’image
- À haute sensibilité, des défauts apparaissent : grain ou bruit numérique
- Perte de détails dans les ombres et les hautes lumières
- Altération des couleurs (apparition de teintes parasites comme le magenta, le vert ou le bleu)
Le conseil de Panajou
Prenez le temps d’expérimenter. Essayez de photographier une même scène avec différentes valeurs ISO. Observez comment la lumière, la netteté et les couleurs évoluent. C’est en testant que vous comprendrez comment équilibrer sensibilité, ouverture et vitesse, et ainsi maîtriser l’exposition dans toutes les situations.
Acquérir les bases de la photographie demande une certaine rigueur, beaucoup de lecture et une foule de bons conseils.
Les règles et subtilités techniques ne manquent pas et les débuts seront sans doute difficiles. Mais rien ne vaut la pratique alors, pratiquez sans limite !
Articles similaires
C'est quoi un magasin certifié ?
Tamron 90 mm F/2.8, l'objectif macro incontournable !
Au Salon de la Photo 2024, des conseils pros sur le stand Panajou !