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Épisode 20 - Mickaël Peralta, photographe outdoor : « Je vis des semaines éprouvantes mais c’est là que j’arrive à sortir mes plus belles photos »

 

Né à Perpignan, dans une région connue pour son climat doux et chaud, Mickaël Peralta fait le choix passionné de la photo outdoor dans les pays du nord, connus pour leur climat rude et extrême.

Celui qui aime partir à l’aventure le démontre depuis 2017, année où il vit sa première aventure photo aux États-Unis, au cœur de l’Oregon. La lumière y est parfaite, les paysages, immenses. Mickaël Peralta partage ses clichés sur  Instagram et c’est un succès.

Des débuts récents pour celui qui se considère comme un « jeune photographe » encore mais un talent bien affirmé déjà et affiné au fil de ses projets menés ensuite en Arctique, pour capturer les paysages au plus près du cercle polaire. Mickaël Peralta raconte justement les conditions de vie durant ces expéditions qui durent une quinzaine de jours, entre novembre et mars.
Des expéditions qui alternent la vie sur un bateau et les randonnées sur terre. « J’ai découvert le mal de terre… c’est déstabilisant de connaître aussi les nuits polaires, le noir en permanence, le soleil de minuit...».
Pour tenir, le photographe se fixe des règles de vie et un rythme à bord : éviter de vouloir rester éveillé à tout prix, se forcer à aller dormir aux mêmes heures, à des heures « normales », de façon à reposer l’organisme.

Réaliser de telles expéditions et perturber son quotidien est un choix car Mickaël Peralta sait qu’il tire le meilleur de lui-même en matière de photo outdoor dans ces contrées lointaines, à des moments de l’année où le verglas, le froid et les paysages surréalistes dominent. « C’est dans ces conditions extrêmes que j’obtiens des photos plus spectaculaires. »

Les clichés se sont accumulés au fil des expéditions en Norvège, notamment dans l’archipel des Svalbard en pleine mer du Groenland, dans les Fjords pour randonner, en Islande et, de nouveau, près du cercle polaire, la découverte ne cessant jamais de capter l’œil.
Ce sont « des semaines éprouvantes mais c’est là que j’arrive à sortir mes plus belles photos », précise même le photographe qui a appris tout seul, sur le tas. Comment en douter quand on sait qu’il a passé 10 jours dans sa voiture au cours d’un projet photo sur les terres de l’Islande verglacée ?

En plus des expéditions, Mickaël Peralta propose des workshop (Madère, Îles Féroé, Suisse…) pour transmettre ses connaissances à d’autres passionnés de la photo.
A l’origine de la création d’un collectif, The French Outdoor, le photographe organise aussi des bivouacs de 3 à 4 jours pour le plaisir de réunir des gens et de randonner.

« Ce regard à la photo est venu tout seul », confie-t-il. Muni de ses boîtiers Sony Alpha 7 IV, un vrai « couteau suisse », et Sony Alpha 7R V, quand il capture des paysages nécessitant de grosses définitions en extérieur, sans oublier sa focale de prédilection de 24 mm, Mickaël Peralta magnifie ses photos grâce à l’intelligence artificielle. Mais cette technologie est « un confort de travail qui ne doit pas remplacer la vision de la photo » obtenue grâce à l’œil et à la sensibilité.
Et ça, l’aventurier photographe de talent les a bel et bien…

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