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Episode 6 - Emilie Eychenne, photographe nomade : « J’ai envie de rester le plus naturel possible »

 

Photographe nomade dans le Sud-Ouest qui vit dans son van, avec son compagnon, leur chienne Leia et leur minette, Pygmée, sauf l’hiver où elle retrouve son appartement landais.
Après des études de Droit, la voie de la raison, et une recherche d’emploi peu florissante, elle décide de vivre de sa véritable passion, la photo. Une passion qu’elle nourrissait sur son blog, A way of travel, en partageant son quotidien et ses bons plans capturés avec son Reflex de l’époque, sur Toulouse. Ce qui lui a permis de rencontrer moult personnes et même de futurs clients qui souhaitaient utiliser ses clichés pour leur propre site ! L’aventure photographie était lancée et c’est de cette façon qu’Émilie est devenue photographe lifestyle, de mariage et également photographe de professionnels pour des univers très variés.
Ce goût pour l’image, Émilie l’a eu tôt puisque sa maman, qui adorait la photo, maniait toujours un argentique. Ce talent pour la photo, elle l’a cultivé et l’a réveillé, notamment en couvrant des mariages pour des amis. Puis, ses clichés sont devenus des prestations avec un accompagnement personnalisé des mariés qui débute dès les préparatifs. Un moment que la photographe nomade affectionne particulièrement car il lui permet de faire connaissance avec ceux qui s’apprêtent à se dire oui ainsi qu’avec les proches. Une façon efficace de créer des liens et d’interagir durant les festivités. Mais elle confie rester dans sa bulle lors de ces événements, laissant les gens vivre tout en capturant les moments.
Émilie évoque avec enthousiasme son amour des grands espaces à l’image du désert marocain qu’elle a foulé au cours d’un Rallye des Gazelles. Et justement, elle revient sur le type de photos qu’elle réalise : « J’ai envie de rester le plus naturel possible ; il y a peu de retouches pour rester au plus proche de la réalité », admettant que la bonne gestion de la lumière fait tout en photo. Équipée de ses 2 Canon R5 dotés de bagues d’adaptation, Émilie aime les avoir chacun accroché à une épaule, pour un meilleur équilibre du poids mais aussi pour shooter avec encore plus de liberté de mouvement, elle qui possède des focales fixes : 35 mm, 50 mm et 85 mm. Pour ses clichés personnels, elle utilise le zoom 24-70 2.8.
Et la photographe nomade s’est également mis à la vidéo puisque son R5 est tout à fait dédié à cette pratique créative qu’elle aime particulièrement.
Toute une organisation et ses études de Droit l’ont aidé à bien gérer sa vie professionnelle et à trouver un meilleur équilibre avec sa vie personnelle. Une organisation qui va de pair avec la vie dans un van : « c’est apaisant… tu vis dehors, chaque moment en extérieur ressource ». Mais cela demande aussi de l’organisation chaque jour, ne serait-ce que pour avoir de l’eau chaude ou de l’électricité.
Le prix de la liberté toute trouvée pour la photographe nomade !

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