Delphine et Maxime ne sont pas issus de l’univers de la photo ou de la vidéo. La jeune femme travaillait dans le tourisme et Maxime était professeur d’EPS. Ces deux habitants des Pyrénées ont une passion commune, la découverte du monde. C’est pourquoi un beau jour, ils décident de changer de cap et d’entamer un voyage de près de 2 ans. L’idée est de voyager à petit budget en prenant le temps sans prendre l’avion mais les transports locaux ou en marchant.
Le couple a aussi un rêve : voyager à bord du célèbre transsibérien. Un rêve devenu réalité puisque cela sera la première étape de leur road trip en 2018. Ils traverseront aussi la Mongolie, la Chine, l’Asie du Sud et le Japon. C’est à l’occasion de ce premier voyage lointain que Delphine et Maxime ont débuté la photo et la vidéo. « On a eu un déclic et l’image s’est naturellement imposée pour partager nos aventures. Ce voyage, on l’a voulu utile aux autres, d’où les réseaux sociaux, notamment Instagram, et la création d’un site », confient-ils. Cette passion pour l’image est devenue virale puisqu’ils ont gagné beaucoup d’abonnés, curieux d’en savoir plus sur les étapes de leur voyage.
Des abonnés conquis mais aussi des marques qui ont voulu solliciter le couple pour la réalisation de reportages dans la même veine que leurs créations : le outdoor, les producteurs, les artisans, les destinations touristiques, la nature… C’est ainsi que la passion de photographes et de vidéastes est devenue aussi leur métier. Un métier riche en rencontres, en philosophie et en humanité.
Grâce à la page Entre2Poles YouTube, Ils racontent aussi comment ils conçoivent le voyage, à savoir dans le respect des territoires et des hommes. La démarche est écologique, économique et bienveillante, loin du tourisme de masse. « Des moments de vie simple, d’une façon belle et graphique. On a trouvé notre patte dans l’image, la vidéo et l’écriture », précise Maxime, le cœur enjoué.
Le voyage pour la bonne cause aussi. Leur premier périple a permis de récolter plus de 10 000 euros pour lutter contre la maladie de Charcot : « C’est la maladie dont est décédée ma mère... L’union faisant la force, on s’est donc rapproché de l’association ARSLA et on a créé une cagnotte avec des défis sportifs réalisés dans le monde, diffusés sur les réseaux sociaux. L’engagement fait partie du voyage. Les réseaux sont un super levier et il faut que ça serve à quelque chose », confie Delphine.
D’autres causes leur tiennent à cœur et les projets de voyage à venir permettront de les défendre, à bord de leur 4X4 cellule totalement rénové dans lequel ils vivent toute l’année. Les créateurs Sony sont épanouis et profitent de leur matériel ergonomique, performant et polyvalent. Après un A7 III acheté chez Panajou, ils ont investi dans un A7 IV qui les suit partout tout comme leur DJJ Mavic pour les photos aériennes. De quoi « garder la flamme allumée, en attendant de vivre d’autres métiers, plus tard ! »