Girondin d’origine, Deftom a débuté son travail de l’image avec la vidéo, en 2005. D’abord pour son propre compte puis pour des publicités et des événements festifs tels que les mariages.
Inspiration clé, la femme est devenue son sujet de prédilection.

Le vidéaste qui eut le coup de foudre pour la photo

Après une dizaine d’années à manier ses appareils pour la réalisation de ses vidéos, Deftom découvre l’univers de la photographie en 2017 et c’est un coup de foudre. Au cœur de ses clichés, se trouve souvent une présence humaine, voire un portrait mis en lumière.

Passeur de conseils, Deftom est un photographe épanoui qui poursuit ses projets personnels en nourrissant une page de contenus sur YouTube.

La photo de cinéma, sujet de prédilection de Deftom

La photo est le témoin indélébile du passé, un art qui permet d’arrêter le temps et c’est précisément ce que recherche Deftom, lui qui aime prendre son temps. Parmi ses sujets phares, le cinéma est un univers prédominant au point d’avoir consacré un projet dédié, appelé « Mes héroïnes de cinéma ».
Des femmes capturées sous toutes les émotions et dans des ambiances magnifiées par l’œil de Deftom. Il a puisé ses inspirations dans le cinéma, bien sûr, mais aussi dans les livres et à la télévision. Il a stocké toutes ces archives au cœur de son disque dur créatif.

Sa plus grande inspiration demeure néanmoins le talentueux Peter Lindbergh, un photographe qui a changé son regard sur la photographie.
Au-delà, Deftom met ses muses au cœur de ses clichés pour réaliser principalement de la mise en scène, de la photo de portrait et de mode.

Les femmes dans l'objectif de Deftom

Deftom a une affection particulière pour la série « All Star » qui réunit cinq de ses muses, Ksénia Timonine, Owlo, Elisabeth Schumacher, Cléo Laban et Juliette Vicens, sur trois années différentes.
L’objectif est de les suivre tout au long de leur vie au fur et à mesure qu’elles vieillissent. Deftom nous en dit plus sur ce projet de cœur : « J’espère pouvoir les réunir plusieurs fois au fur et à mesure. J’aime l’idée que la jeunesse n’est pas un point de repère fixe et que vieillir n’est pas une fatalité. Les voir mûrir et évoluer dans leur vie respective me remplit de joie. » Ces cinq muses sont également capturées seules, ce qui enrichit le projet « All Star ». Deftom en est fier et leur délivre un message « Je les aime ».

La confiance de ses muses, un moment émouvant pour Deftom

Le moment le plus émouvant pour Deftom reste le jour où il a gagné la confiance de ses muses.
Des personnes qu’il considère comme des amies et même des petites sœurs, ce qui nourrit son travail, la confiance et la complicité étant des denrées précieuses.
« Chaque geste d’affection me comble de bonheur, moi qui suis un solitaire introverti et casanier de surcroît… La photographie m’apporte un équilibre social inespéré. »

Un mantra ou une citation qui inspire Deftom et résume sa philosophie de vie

C’est le titre de son projet phare en réalité, « Mes héroïnes de cinéma ». Au-delà d’être une philosophie de vie, cette tagline est une plaidoirie en faveur de la cause féminine, son inspiration première et il le résume bien :

« Les valoriser et les défendre face aux inégalités et aux injustices qu’elles affrontent au quotidien. Je ne fais pas de politique concrète dans mon travail, mais de manière implicite, on ressent tout le respect que je porte aux femmes. Du moins, je l'espère »

La clé de la photo réussie, trouver le bon sujet

Trouver le sujet qui vous passionne, c’est le plus important selon Deftom.
Pour cause, la pratique de la photographie est d’autant plus stimulante avec une préférence pour un sujet. C’est en tout cas un bon leitmotiv pour évoluer en tant que photographe.
A l’heure du tout numérique, Deftom recommande aussi d’aller feuilleter les livres de photos en librairie afin de découvrir les clichés au-delà d’un écran de smartphone ou de PC. Cela fait partie de la culture du photographe, amateur ou professionnel, que d’acheter des livres que l’on aime et d’autres, que l’on aime moins.
Admirer et décrypter des photos sur le papier, en grand format est essentiel pour faire évoluer son œil.

Nikon, la profession de foi de Deftom

Le photographe girondin a travaillé avec de nombreux boîtiers signés de marques différentes mais celle qui garde sa préférence est définitivement Nikon.
Ergonomie, productivité, qualité, Nikon cumule ces trois atouts essentiels avec ses produits.
Et ce n’est pas les appareils et objectifs de la monture Z qui démentiront la chose tant ils remportent tous les suffrages, notamment le Nikon Z9. Deftom possède un Nikon Z8 qu’il habille d’un objectif 24-120 mm f/4 et d’un objectif Nikon Z 105mm f/2.8.
Pour justifier ces choix, il explique que sa préférence va vers les appareils facilitant la mise en production, notamment grâce à des aides pour le photographe, ce qui permet de se concentrer sur le sujet et non sur les aspects techniques. Et Nikon reste la marque de choix de Deftom quand il shoote en argentique, notamment avec le F5 et le F3, deux merveilles qu’il affectionne.

Rejoindre la team Panajou en tant qu’ambassadeur, l’autre chapitre de l’histoire

L’histoire avec Panajou a débuté alors que Deftom venait déposer ses pellicules.
Au fil du temps, il a noué des liens avec la team et des collaborations en ont découlé, notamment l’animation de podcasts dédiés à la photographie publiés sur le site e-commerce de Panajou mais aussi diffusés sur des plateformes telles que Spotify.
Une fierté que ce nouveau chapitre pour le photographe qui confie : « Je suis très heureux d’avoir pu interviewer des noms de la photo, d’avoir pu rencontrer Nicolas Seurot, qui est une rockstar de la photographie bordelaise à mes yeux ! Panajou m’a également permis de créer beaucoup de contenus autour de divers matériels et je mesure la chance que j’ai car ce sont des expériences techniques très enrichissantes. »
Un autre chapitre de taille est lancé : Deftom devient ambassadeur Panajou.

La photo de ses rêves, celle d’actrices !

Avoir carte blanche pour photographier des actrices et développer des séries, voilà le projet photo de ses rêves.
Le cinéma est déjà sa passion mais les portes du 7e Art ne s’ouvrent pas si facilement ; cela reste donc au stade de rêve pour le moment mais la vie est pleine de surprises...

Le mot de la fin est à Deftom...

« Quelle chance d’avoir une institution telle que la Maison Panajou en France ! Merci à celles et ceux qui me suivent et qui me soutiennent sur Instagram et YouTube. Merci à la photographie et achetez des livres ! »

Dans le sac de Deftom :