Passion évidente, la photo est devenue un indispensable dans la vie de Émilie Eychenne qui en vit depuis les Landes, mais aussi entre le Pays Basque et les Hautes-Pyrénées. Dans son collimateur, des gens qui s’aiment beaucoup et qui aiment leur métier.

Un seul credo, la passion

La photo est une passion pour Émilie qui la pratique depuis plus d’une décennie en Nouvelle-Aquitaine. La photographe professionnelle navigue entre les Landes, le Pays Basque et les Hautes-Pyrénées, un cadre d’exception pour vivre de son art.

Couples d’amoureux, familles et shootings avec des professionnels, la jeune femme dédie sa passion à l’amour : ceux qui s’aiment et qui aiment leur métier. Des futurs mariés, des duos voulant témoigner de leur lien, des familles, des artisans, des restaurateurs ou des créateurs de vêtements…

Et son métier, Émilie l’évoque dans le cadre de formations qu’elle anime pour des photographes professionnels désireux de développer leur activité.

La photo pour immortaliser les moments de vie

Pour Émilie, la photo permet de conserver les moments de vie dans leur intégralité, depuis les émotions des personnes jusqu’à la beauté des paysages ou du décor selon le contexte de création. « J’adore cet équilibre entre le fait de pouvoir immortaliser des moments de vie dans toute leur authenticité et celui d’apporter une touche artistique à la vie quotidienne », précise la créatrice.
Des moments de vie immortalisés et sublimés par un décor, une lumière, une ambiance…

A chaque voyage ou balade, un cliché en tête

Il est impossible de choisir une photo ou un reportage fétiche tant chaque aventure photographique fut une chance aux yeux d’Émilie.
Du grand nord canadien au Costa Rica en passant par le désert marocain ou les clichés de sa région de cœur, la photographe choisit toutes les photos et tous les reportages, sans en laisser une miette en chemin.

Un faux mariage, un vrai amour

Émilie garde un souvenir ému d’un reportage dédié à un couple qui a célébré son faux mariage. Ce type de reportage, réunissant quelques prestataires, sert d’inspiration pour les futurs vrais mariés. Ce jour-là, ce sont deux amis à elle qui jouent le jeu. Des personnes qui ont vécu des épreuves et qui ont fait un échange de vœux particulièrement émouvant, faisant pleurer l’assistance depuis une falaise du Pays Basque.
« Depuis, mon ami nous a quittés et je chéris encore plus le souvenir de ce moment partagé à leurs côtés. Ces images ont pris une valeur inestimable à mes yeux et à ceux de son amoureuse... », confie Émilie, encore très émue.

S’entraîner, tout le temps en photo

« S’entraîner, s’entraîner, s’entraîner… S’il n’y avait qu’une chose à faire, ce serait celle-ci ! Il n’y a rien de mieux pour comprendre et apprendre la photo, savoir ce qu’on aime, ce qui nous fait vibrer et pour maîtriser son matériel », voici le conseil d’Émilie pour celles et ceux qui souhaitent découvrir la photo ou se perfectionner.
Elle conseille aussi de s’inspirer de ce qui se fait afin de creuser la technique sans pour autant la copier et arriver à créer son propre style, sa propre partition comme le ferait un musicien.
Par ailleurs, le métier de photographe est synonyme d’entrepreneur, ce qui demande un investissement dépassant la prise de photo ; en effet, il faut gérer également le marketing, la comptabilité ou encore le relationnel.

"Tout ce que vous voulez se trouve de l’autre côté de la peur"

Jack Canfield

Et Émilie explique ce choix : « Une des choses les plus puissantes que j’ai réalisé dans ma vie, c’est que les personnes courageuses ne sont pas celles qui n’ont pas peur mais celles qui foncent malgré elle. Mes plus belles réussites, mon métier, des voyages extraordinaires… Tout a commencé par une boule au ventre et la peur de l’inconnu. Depuis, dès qu’elle revient, je sais que quelque chose d’extraordinaire m’attend… »

Du matériel Canon dans son sac de photographe

Réalisant ses photos et reportages avec un Canon EOS R5, Émilie avait pour habitude de shooter avec des focales fixes Canon comme le 35mm, le 50mm f/1.2 et, de temps en temps, avec le 85mm f/1.2 jusqu'à la sortie du 28-70 mm f/2, un objectif que la photographe ne quittera pas malgré son poids !

« J’ai tout de suite adoré la passion qui se dégageait de chacun »

Émilie a découvert la Maison Panajou par le biais de son ami, le photographe Deftom, animateur du podcast de Panajou auquel elle a participé.
« Ce fut l’occasion de rencontrer la team Panajou et j’ai tout de suite adoré la passion qui se dégageait de chacun », confie la photographe. De son passage, elle se souvient aussi de la beauté du concept store Panajou qui permet l’organisation de workshops, de développer ses pellicules grâce à un laboratoire de qualité, d’accéder à du matériel de pointe ou encore de recevoir des conseils avisés.

Le reportage de ses rêves ? Celui dont Émilie a envie

« Dès que j’ai envie d’un reportage en particulier ou de cibler une certaine clientèle, je force le destin en menant des projets personnels dans ce style. Je suis persuadée qu’on attire ce qu’on montre et c’est comme cela que l’on travaille dans un univers qui nous correspond à 100 %. »

Le mot de la fin est à Émilie...

« Un grand merci pour cette place que vous faites aux photographes de tout horizon et pour ce beau projet d’ambassadeurs ! »

Dans le sac d'Emilie :