Photographe autodidacte et touche à tout comme il l’affirme lui-même, Jean-Philippe Bellon vit pleinement de la photographie, autant en tant que métier que passion...

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L’image pour emblème dès l’enfance

L’ancien développeur web, Girondin de cœur depuis 2008, a grandi entouré d’images, notamment avec son grand-père qui a capturé de jolis clichés de ses voyages dans les pays du Grand Nord ou avec sa tante, toujours un appareil photo en main.

En 2000, Jean-Philippe acquiert son premier boîtier numérique ; en 2004, il achète un Bridge ; en 2010, il passe au Reflex.

Le réflexe humain, il l’a eu à ce moment-là pour la prise de vues et c’est le paysage qui a suscité le plus d’intérêt chez Jean-Philippe.

L’amour de la pose longue

La pose longue, baignée de lumière, mettant en exergue les beautés de la nature à l’image de ses désormais célèbres clichés de la Dune du Pilat et plus largement, des superbes images du Bassin d’Arcachon : voilà le coup de foudre de Jean-Philippe.

D’ailleurs, le photographe de paysage a son cliché fétiche, celui qu’il a pris de l’Arcus qui s’est formé au-dessus du Bassin d’Arcachon en juin 2021. C’est le résultat d’un assemblage de 8 photos prises en drone, autre spécialité du photographe vidéaste.
Et ce cliché, Jean-Philippe l’aime particulièrement car il reflète bien ce qui le fait vibrer par-dessus tout dans la photo : les conditions météo changeantes et la capacité d’adaptation, des heures durant, face à cet immense masse flottante au-dessus du bassin.

Partager son savoir, le credo de Jean-Philippe

La photo, c’est aussi transmettre pour Jean-Philippe qui organise des workshops à thème et donne des cours de photo sur le Bassin d’Arcachon.
Et son savoir, il le partage aussi en famille, avec sa fille Alix. Le photographe fut un papa ému quand ils sont allés, père et fille, photographier les aurores boréales depuis la Dune du Pilat en mai 2024.
La voir émerveillée, les bras levés vers le ciel en tenant son Bridge, reste un souvenir à jamais gravé dans sa mémoire…

« Oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher »
 

Pour rendre hommage à Michel Blanc, grand acteur qui nous a quittés. Au-delà, cette réplique culte résume son état d’esprit lui qui est souvent tiraillé par le syndrome de l’imposteur. Il a dû beaucoup travailler pour en arriver à ce niveau et prendre confiance en lui et en ses capacités.

« Le matériel n’est qu’un moyen, pas une fin »

Jean-Philippe est un photographe pragmatique et c’est pourquoi il n’hésite pas à rappeler que « la photo - comme la vidéo - est une passion qui coûte cher mais le matériel n’est qu’un moyen, pas une fin. »
Pour les personnes qui voudraient se perfectionner ou qui débutent, le mieux est donc d’investir dans un boîtier qui réunit tous vos besoins en photo. Il recommande aussi de ne pas s’emballer, surtout quand on débute : rien ne vaut la pratique, les erreurs afin d’apprendre, d’évoluer et, essentiel, surtout toujours s’amuser.
C’est grâce à cette formule (magique) que les plus belles images naissent. Team Canon convaincu, Jean-Philippe a d’abord eu un Canon pour débuter l’aventure Reflex.
Une fois photographe à temps plein, il a investi dans l’hybride Canon R5 en 2020 en raison de sa polyvalence entre la réalisation photo et vidéo. Il a habillé son boîtier d’un objectif Canon 24-70 RF 2.8 et d’un objectif Canon 70-200 RF 2.8 afin de réaliser des reportages dans des conditions optimales.

"Rejoindre la team Panajou en tant que créateur, une évidence "

Depuis des années, Jean-Philippe est un fidèle client, attaché à la marque Panajou. Au-delà du large choix de matériel, il apprécie tester les produits, obtenir des conseils personnalisés ou encore assister aux ateliers à thèmes.
A l’issue d’une sortie au Parc Ornithologique du Teich, il a investi dans du matériel prêté par Panajou lors de cette sortie nature. Sans oublier la richesse des relations humaines : « ces événements m’ont permis de rencontrer des gens géniaux comme Loris Romano ou encore Christophe Brachet. C’est vraiment la boutique de la photo au service des photographes », confie Jean-Philippe pour qui rejoindre la team Panajou était une évidence.

Dune du Pilat dans tous ses états et Death Valley : le reportage photo de rêve !

Difficile de choisir ce qui pourrait être le reportage de ses rêves ! Jean-Philippe pense bien sûr d’emblée à la Dune qu’il veut photographier dans tous les états possibles, sous la neige, la brume, les orages et tempêtes ou encore face au feu ; on se souvient de ses vidéos et clichés marquants lors des terribles incendies de l’été 2022.
Mais finalement, le reportage photo de ses rêves serait la Death Valley aux États-Unis, lieu emblématique déjà foulé par le photographe Mickaël Shainblum dont il salue le travail.

Le mot de la fin est à Jean-Philippe...

« Je suis vraiment honoré et comblé d’avoir été choisi par Panajou pour intégrer ce projet. Souvent en proie au doute, ça me fait du bien de voir que mon travail et ma vision de la photo sont appréciés ».

Dans le sac de Jean-Philippe :