Photographe animalier, Olivier Larrey sillonne les territoires rudes du Grand Nord à la recherche de ses sujets favoris, la faune et la flore de l’Antarctique, de la Finlande, de l’Islande... Des clichés fascinants et émouvants signés par un passionné de nature…
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Photographe animalier, Olivier Larrey sillonne les territoires rudes du Grand Nord à la recherche de ses sujets favoris, la faune et la flore de l’Antarctique, de la Finlande, de l’Islande... Des clichés fascinants et émouvants signés par un passionné de nature…
La nature pour muse depuis toujours
Amoureux de la nature depuis l’âge de 12 ans, Olivier se sert d’abord de ses jumelles pour mieux l’observer et la connaître.
Un an plus tard, c’est aux mains d’un appareil photo qu’il capture l’environnement terrestre et plus précisément des clichés d’animaux.
La passion pour la photo est lancée et déjà à cette période, Olivier se fascine pour l’ambiance si particulière régnant dans les pays froids, en particulier dans ceux du Grand Nord.
Le noir et blanc, la vocation d’Olivier
Alors qu’il consulte une collection de photographies appartenant à son père, collection réalisée avec des films monochromes, Olivier a un coup de foudre pour la photo en noir et blanc.
Dès lors, il fait de ce style son style de cœur qu’il pratique avec un talent égal depuis ses débuts dans le métier. Et ses jumelles sont toujours de précieux accessoires puisqu’il observe encore ses sujets avant de les prendre en photo.
L’Antarctique, son spot marquant
En tant que passionné du Grand Nord, Olivier aime surtout capturer l’immensité de ses paysages et la diversité de sa faune. Ainsi, ses séjours photos en Antarctique ont marqué sa carrière de photographe tant la faune et les paysages sont beaux, purs et comme illimités : nous nous sentons basculés vers l’infini…
Sur les traces de la faune sauvage entre père et fils
Le sujet fut passionnant, tout comme cette aventure que Olivier a vécu avec son fils Eliel durant deux ans : observer et filmer la faune sauvage locale, dans le Midi.
Hiboux grands ducs, perdrix, lapins, chevreuils mais aussi cerfs, renards roux et renardeaux polaires ont ainsi été saisis dans le documentaire intitulé Kilomètre Zéro. On pourrait penser qu’après avoir photographié les loups, les ours polaires ou encore d’autres spécimens sublimes de la faune antarctique ou de la toundra, le photographe animalier serait un peu moins subjugué.
Mais il n’en fut rien, bien au contraire : « Cette aventure m'a non seulement replongé dans mon enfance et m'a également permis de passer beaucoup de temps avec mon fils. »
« Les seules démarches vouées à l'échec sont celles que l'on ne tente jamais »
Paul-Émile Victor
Trouver son sujet pour rayonner en photo
Aux yeux de Olivier, toute personne débutant ou souhaitant se perfectionner doit d’abord trouver un sujet principal comme base de travail. Une base qui permettra ensuite de tester les expositions, les cadrages et d'autres éléments techniques afin de trouver sa patte.
Et de préciser que « c'est important que la série ait un sens, qu'elle porte un message avec un style affirmé, reconnaissable dans chaque image ».
Définitivement Leicaiste monochrome
Détenant un boiter Leica Q2 Monochrom, Olivier a, à l’instar de ses sujets, une passion nourrie depuis des décennies pour la marque allemande.
Afin d’obtenir des images impeccables des sujets lointains (paysages et animaux), le photographe s’appuie également sur l’objectif Leica Vario Elmarit SL 24/70 mm f/2.8 et sur l’objectif Leica Vario SL 100-400 f/5-6.3.
Olivier complète son sac de photographe avec un objectif Sigma 500 mm f/5,6. Et l’ambassadeur Leica justifie son choix : « Je suis particulièrement sensible au rendu des images que j'obtiens avec les capteurs de chez Leica, en particulier avec ceux, dépourvus de matrice de Bayer, qui ne travaillent qu'en niveau de gris. »
Lier le matériel et la production, c’est possible avec Panajou
L’approche de Panajou séduit Olivier car elle permet de lier directement le matériel et la production. Une façon concrète de lier la théorie à la pratique et ainsi, de monter en compétences dans son art.
Rejoindre Panajou en tant qu’ambassadeur était donc une décision qui coulait de source pour le photographe animalier qui souhaite cultiver cette approche. A ce titre, les workshops organisés par Panajou en sont une illustration parfaite.
Photographier les loups des territoires du Nunavut
Voilà le reportage de rêve qu’aimerait réaliser, un jour, Olivier, lui l’amoureux inconditionnel du Grand Nord.
Et s’il ne devait faire qu’un dernier voyage photo dans sa vie, cela serait toujours ce reportage merveilleux à la rencontre des loups de l’Arctique sur le territoire du Nunavut, alias le grand nord canadien.
« Nunavut », mot inuktitut qui veut dire « notre terre », est le plus grand territoire du Canada. Situé au nord du pays, il est majoritairement habité par des Inuits et par une faune d’exception, notamment par ces charismatiques loups polaires forçant l’admiration…
Le mot de la fin est à Olivier…
« Je finirai sur cette même citation de Paul-Emile Victor que je trouve vraiment magnifique : "Les seules démarches vouées à l'échec sont celles que l'on ne tente jamais" ».