Bordelais de naissance, Yohan Terraza est photographe indépendant. Expert de la photo de paysage avec des rendus dont il a le secret, il est également connu pour ses photos au cœur de l’Opération National de Bordeaux et ses interventions sur les réseaux sociaux afin d’aider les photographes en herbe.

La photographie de paysage pour port d’attache

Voyageur de nature, Yohan en a tiré les ambiances sombres qu’il aime créer dans ses photos de paysage, son sujet de prédilection, un sujet dont il est définitivement imprégné.
Mais il s’est également essayé, à ses débuts, à la photo de mariage avant de poser son regard créatif sur le ballet de l’Opéra National de Bordeaux dont il a tiré de sublimes clichés.

Sportif et actif de nature, le photographe indépendant bordelais aime partager aussi son métier ; c’est pourquoi il a créé Shootiful en 2024. Cette plateforme en ligne dédiée aux photographes propose chaque mois des contenus à thème, que cela soit des conseils, des formations ou encore des masterclass.

Le tout dans la bonne humeur et la bienveillance, un projet que Yohan affectionne particulièrement.

Le photographe lumineux de l’ombre

Yohan a toujours été attiré par la peinture romantique et la peinture flamande, deux styles jouant sur le clair obscur avec brio. Un style que Yohan a adopté naturellement dans ses photographies de paysage.
Fasciné également par Howard Phillips Lovecraft, écrivain américain amateur de récits d’horreur, le photographe a puisé dans ses écrits tout comme il l’a fait avec l’univers musical, toujours très inspirant. Ce qui a donné une approche contemplative et subjective de la réalité.

La photo qui lui a plu fut la bonne

La photo qu’il aime le plus est celle qu’il a osé faire pour lui et non pour plaire à autrui. « C’est la photo qui a tout changé pour moi car elle correspond au jour où je me suis autorisé à faire les photos que je voulais vraiment faire sans me demander si ça allait plaire ou non à une certaine caste de la photographie. »
La liberté du photographe dans toute sa splendeur et depuis, Yohan savoure.

De modèle à compagne de vie, la photo est pleine de belles surprises

Parmi les anecdotes émouvantes que Yohan souhaite partager, il y a celle concernant sa compagne alors qu’elle posait en tant que modèle sur plusieurs de ses projets photo.
Un jour, et de façon naturelle, tous deux ont amorcé un nouveau chapitre comme le résume joliment Yohan : « Nos chemins de vies se sont croisés et ne se sont plus défaits ! »

Plaisez-vous à vous-même !

En se basant sur son propre parcours de photographe indépendant, Yohan conseille de se plaire à soi avant de vouloir plaire à quiconque afin de progresser et monter en compétences en photo. « Sans oublier un élément crucial, il faut du temps pour arriver au rendu qui convient, autant sur le plan technique qu’artistique, et trouver son style », ajoute le photographe bordelais.

"Le plus dur, c’est d’être simple"

"C’est une citation de Picasso il me semble. Mon père l’avait citée un jour et elle se révèle si vrai en photographie », confie Yohan… et la simplicité s’acquiert au fil du temps et à force de se connaître.

« Avec Panajou, une vraie cohésion d’équipe »

« Je connais Panajou depuis des années et je demeure très admiratif de la communication qu’ils ont réussi à mettre en place. Avec Panajou, il y a une vraie cohésion d’équipe ; des passionnés, de vrais acteurs de la photo qui font le pont avec les photographes et, ce, de manière naturelle. Je me sens vraiment à la maison quand je viens chez Panajou, sans compter qu’on est toujours bien reçu ! »

Des photos en Antarctique, le reportage de rêve de Yohan

L’Antarctique serait la destination de rêve de Yohan, un lieu qu’il considère comme « l’un des endroits les plus reculés du monde connu ». Son projet serait de faire des photos de l’extrême dans un lieu perdu, au bout du monde, en pleine forêt aussi ou encore une traversée de l’océan pour shooter la nuit.

Le mot de la fin est à Yohan...

« Soyez fiers de vous ! Progresser en photo se fait aussi par le doute. Et comme disait un ami, je le cite, « on n’attend pas d’être souple pour danser, on le devient en dansant ». Allez « dansez » maintenant et n’attendez aucune permission pour le faire ! »

Dans le sac de Yohan :